Le coaching professionnel connaît un essor spectaculaire ces dernières années.
Puissant, le coaching vous aide à prendre confiance en vous, développer votre leadership et des soft skills, réussir votre prise de poste dans un environnement complexe, obtenir une promotion ou opérer une transition professionnelle.
Naturellement, la demande étant croissante, l’offre se démultiplie.
Or, comment savoir si on est avec le bon coach ?
Le choix du meilleur coach s’avère délicat, car la profession n’est pas réglementée et les critères de sélection sont divers et pas toujours simples à évaluer.
Voici 4 conseils pour vous aider à trouver le meilleur coach professionnel, à Paris, dans toute la France ou ailleurs dans le monde.
1 | Les affinités entre le coach et le coaché
La qualité du coach se mesure sur des critères de compétences que nous abordons plus bas.
Toutefois, le premier facteur à prendre en compte relève davantage d’un sentiment.
Il est en effet essentiel que vous ressentiez un bon feeling avec votre coach professionnel.
En coaching, même professionnel, vous abordez des thèmes qui peuvent être vulnérables et intimes.
Vous exposez vos difficultés, vos doutes, vos échecs, votre manque de confiance en vous, mais aussi vos ambitions, vos rêves.
Parfois, vous n’avez jamais évoqué ces sujets avec vos proches.
Il est important que vous vous sentiez écouté, compris, reconnu et en empathie dans cette collaboration.
Cette affinité peut émerger quand vous vous sentez immédiatement à l’aise lors de la prise de contact.
Ou alors, même si vous n’êtes pas confortable, vous sentez qu’il sera le meilleur guide pour vous à cette étape de votre carrière.
Cela peut aussi être un élément de l’expérience du coach professionnel qui entre en résonance avec la vôtre et crée une identification.
Seule une relation de confiance permet d’établir une coopération dynamique capable d’orienter votre carrière.
Qu’il s’agisse d’une transition professionnelle, d’une reconversion, d’une prise de poste ou du développement de votre management ou de votre leadership, vous nouez une relation personnelle.
Le coach va vous accompagner dans une réflexion intérieure.
Vous devez pouvoir vous ouvrir franchement pour exprimer vos désirs et vos ambitions.
C’est pourquoi vous devez vous sentir confortable dès votre première rencontre.
Toute transition de carrière demande de la confiance en soi.
Un coach avec lequel vous ne vous sentiriez pas totalement libre n’aura pas la capacité de vous aider à consolider votre leadership.
2 | Les compétences, certifications et accréditations du coach professionnel
Le coaching est une activité non régulée, ce qui ouvre la porte à des profils très différents.
Avoir suivi une formation certifiante au sein d’une école de coaching professionnel est une étape à mon sens nécessaire, mais pas suffisante.
Nécessaire, car si j’ai rencontré des coachs remarquables qui n’avaient aucune certification, cela reste rare, et il y a plus de chance de trouver des charlatans parmi les coachs non certifiés.
La certification assure la transmission d’outils éprouvés, d’une posture de coach et d’un cadre déontologique dans lequel le métier de coach peut s’exercer avec professionnalisme.
Ensuite, si les diplômes importent, ils ne constituent cependant pas un gage de compétence.
Interrogez votre coach sur son parcours et son expérience.
Avoir travaillé dans un domaine comme les relations humaines (métiers d’aide à la personne, ressources humaines), par exemple, participe naturellement à la formation au coaching.
D’autres coachs viennent d’univers plus éloignés, mais tout aussi pertinents.
Les sportifs de haut niveau connaissent l’envers du métier, car ils ont eux-mêmes été coachés sur le plan psychologique et mental, en plus de leur entraînement physique.
Cette préparation leur permet d’appréhender avec finesse la relation entre le coach et le coaché.
Parfois le coach s’est développé dans des fonctions de direction ou opérationnelles.
Par ailleurs, tout coach certifié doit poursuivre sa formation continue tout au long de l’exercice de sa profession.
Le premier outil du coach, c’est lui-même.
Or, pour que cet outil demeure affûté, il doit continuellement affiner ses compétences.
Le monde de travail est en perpétuel mouvement, tout comme les méthodes de coaching, ce qui oblige le coach à remettre ses capacités en question et à s’adapter continuellement.
Le développement professionnel du coach, au travers de formations et certifications supplémentaires, voire d’une accréditation est un gage que le coach prend son art au sérieux.
Il peut avoir suivi des formations complémentaires à sa certification pour se spécialiser ou approfondir ses domaines d’expertise.
Il peut aussi obtenir une accréditation, qui est un titre délivré par une Fédération de Coaching (les principales étant ICF, EMCC et SF Coach), dont l’objectif est d’apporter un cadre et des principes de conduite.
Le processus d’accréditation vise à évaluer la pratique professionnelle du coach au travers de critères attestant d’une pratique régulière avec des feedbacks positifs, d’être régulièrement suivi dans sa pratique professionnelle par un superviseur, qui lui permet d’évaluer ses méthodes et fonctionnements, d’une capacité à prendre du recul sur sa pratique, à contribuer à la profession et à s’engager en permanence dans son développement personnel et professionnel.
3 | Sa compréhension de votre besoin et de vos objectifs
Chaque cas étant particulier, le coach doit faire preuve de finesse psychologique pour appréhender chacun personnellement.
Il n’existe pas dans ce domaine d’activité une solution prêt-à-porter, mais il revient au coach de vous donner des clés adaptées à votre situation personnelle et un accompagnement qui vous permette de trouver des réponses sur-mesure.
En fonction de votre besoin, vous allez vous diriger vers une spécialité ou une autre en coaching.
A lire : Quel coaching pour quel objectif ?
Le coach doit vous offrir une oreille attentive, sans aucun jugement.
Il doit faire preuve d’empathie pour comprendre quels sont vos besoins et adhérer à vos objectifs. Son métier consiste à vous accompagner, sans vous diriger.
Il doit détecter vos blocages pour les déverrouiller, afin que vous repreniez un contrôle total de votre vie.
L’adaptation du coach professionnel à votre évolution
Le coaching est évolutif et suit votre progression. Un coach de qualité adapte sa méthode au fil des séances.
Il peut d’ailleurs vous suivre sur le long terme, aux moments clés de votre carrière : prise de poste, management, leadership, entretiens d’embauche, transition professionnelle, confiance en soi, etc.
4 | La déontologie du coach professionnel
Il n’existe pas de charte déontologique officielle pour l’ensemble de la profession des coachs.
En revanche, les fédérations de coaching ont toutes une charte de déontologie à laquelle les coachs membres doivent adhérer.
Celle-ci assure le professionnalisme, l’excellence et la réputation du métier de coach professionnel.
Assurez-vous que votre coach professionnel suit bien un code éthique et de déontologie.
Même s’il ne suit pas celle d’une Fédération de coaching, il apparaît primordial que votre coach s’impose une éthique respectueuse. Certains vous proposent d’ailleurs une charte qu’ils ont établie, preuve de leur implication dans leur tâche.
Pour ma part, je suis la charte de déontologie de la fédération EMCC (European Mentoring and Coaching Council).
Un contrat doit être établi entre le coach et le coaché qui reprend le code de déontologie ainsi que les modalités de l’accompagnement de coaching.
La confidentialité fait naturellement partie du code de bonne conduite.
Tous les échanges entre le coach et le coaché sont rigoureusement confidentiels.
Le coach s’astreint au secret professionnel et s’engage à ne transmettre à des tiers, quels qu’ils soient et sous aucun prétexte, les informations portées à sa connaissance lors des séances de travail (hormis le cas légal de mise en danger de la vie d’autrui).
Le respect et l’absence de toute prise de pouvoir est un autre axe de la déontologie du coach.
Conscient de sa position, le coach s’interdit d’exercer tout abus d’influence de quelque nature que ce soit.
Il exerce sans jugement, avec bienveillance, et sans complaisance.
L’intégrité et l’absence de conflit d’intérêts est un préalable à l’établissement d’une relation saine de coaching.
Les interactions doivent être appropriées.
Le coach s’engage à agir avec professionnalisme et à mettre en œuvre tous les moyens dont il dispose pour permettre l’atteinte des objectifs du contrat.
Le coach doit aussi veiller à avoir une pratique qui favorise la diversité et l’inclusion.
Sa communication doit être exempte de biais et de stéréotypes, éviter toute discrimination et refléter positivement une diversité culturelle, sociale et même d’opinions.
Enfin, la franchise et l’honnêteté imposent au coach de fixer des limites qui s’appliquent à vous, comme à lui.
Il se doit de vous mettre en garde s’il considère vos objectifs irréalisables.
Il est aussi dans l’obligation de ne pas intervenir hors de son champ de compétences.
Il reste un accompagnateur, pas un psychiatre ou un maître à penser.
Le coaching n’est ni une thérapie, ni de la formation ou du conseil. Il doit être en mesure de vous rediriger si votre demande n’entre pas dans les attributions du coaching.
A lire : Les 4 différences majeures entre coaching et psychologie
Conclusion
Prenez le temps de choisir votre coach professionnel. Attachez-vous à ses qualités professionnelles, mais faites aussi confiance à votre propre feeling.