Vous avez enfin défini votre projet professionnel, peaufiné votre CV, mis à jour votre profil Linkedin, fait appel à votre réseau, identifié une liste d’entreprises et courageusement postulé à un maximum d’entre elles.
Les premiers entretiens de recrutement à un poste de cadre commencent à arriver.
Vous ne voulez pas les rater, surtout en cette période.
Vous savez que le processus peut être long, et que vous vous engagez dans un parcours de plusieurs entretiens d’embauche, avec les opérationnels, les RH et potentiellement des cadres dirigeants.
Vous mesurez l’enjeu, et des craintes peuvent surgir.
Vous voulez :
- Mettre de la cohérence dans votre parcours professionnel, faire ressortir vos forces et vos qualités et vous positionner au bon niveau.
- Etre confiant.e et en maîtrise, sans perdre vos moyens à cause du stress, avoir l’air de réciter un document administratif, ni être pris.e au dépourvu par des questions embarrassantes.
- Etre en position de négocier le meilleur salaire possible.
Ancienne DRH, et après des centaines d’entretiens de recrutement avec des candidats managers et cadres dirigeants, j’ai pu observer encore et encore ce qui fait un bon entretien de recrutement.
Votre parcours professionnel et vos expériences ne sont qu’une partie de l’équation.
Votre CV vous a permis d’entrer dans le processus.
Ce qui importe, pour transformer cette rencontre en une offre d’emploi, c’est la façon dont vous communiquez votre valeur et dont vous vous positionnez comme le candidat idéal pour le poste.
Voici quelques conseils pour mettre toutes les chances de votre côté.
Travaillez votre confiance externe
Les entretiens de recrutement échouent autant lorsqu’il n’y a pas d’adéquation entre le poste et les compétences (même si votre CV est par ailleurs excellent), que lorsque vous manquez de confiance et n’arrivez pas à valoriser vos talents en entretien d’embauche.
Votre CV et vous-même sont les deux seuls éléments sur lesquels peut s’appuyer un recruteur. Il va donc triturer votre CV dans tous les sens, pas pour vous piéger, mais avant tout pour mieux vous connaître.
Cela, souvent, crée de l’anxiété chez les candidats, qui se sentent jugés.
Mais le plus important est la façon dont vous vous appropriez votre parcours, et apportez un rationnel face aux questions qui vous sont posées.
Par exemple, les raisons pour lesquelles vous avez changé de nombreuses fois d’entreprise ou au contraire êtes resté.e plusieurs années dans la même.
L’énergie avec laquelle vous expliquez votre développement professionnel, de façon confiante et sereine, compte tout autant que le contenu.
Concentrez-vous sur votre positionnement
Votre niveau de responsabilités
La façon dont vous parlez de votre expérience compte.
Avec quels mots décrivez-vous les situations que vous avez traversées ?
Donnez-vous à voir votre niveau de responsabilités au recruteur ?
Explicitez-vous bien le contexte, de façon à montrer votre expérience par rapport aux attendus du poste ?
Etant donné que les recruteurs n’ont pas la possibilité de vous voir concrètement au travail sur une période donnée pour évaluer votre potentiel et votre performance, vos expériences passées deviennent le seul moyen de prédire la façon dont vous allez vous comporter en entreprise.
Il importe de bien préparer ce positionnement, avec des mots qui rendent compte de votre niveau d’expertise, de responsabilité, et en mettant en avant à chaque fois les soft skills utilisées.
La valeur que vous apportez
Au-delà de votre expertise et de vos compétences techniques ou soft skills, réfléchissez aux autres atouts que vous apportez au poste :
- un carnet d’adresse,
- la connaissance d’un secteur,
- des partenariats stratégiques pour l’entreprise,
- un mix de compétences qui colle parfaitement à la nouvelle stratégie,
- Etc.
Il importe d’adopter une vue hélicoptère par rapport à votre parcours et vos expertises pour comprendre comment vous êtes le candidat idéal par rapport à la direction que prend l’entreprise.
Soignez votre langage corporel
Les études montrent que non verbal, c’est 90% de la communication.
Cela inclut votre façon de vous mouvoir, votre posture, mais c’est aussi l’écoute, le ton de votre voix, votre regard, les émotions que vous dégagez… avant même d’avoir prononcé le moindre mot.
Même si dans le processus de recrutement tout est fait pour rationaliser la prise de décision, les êtres humains sont des êtres sociaux qui fonctionnent au ressenti.
Ne faites pas l’impasse sur la négociation salariale
Vous pouvez être heureux d’arriver à ce stade du processus de recrutement et ne pas savoir comment négocier le meilleur salaire possible.
Votre salaire à l’entrée est clé, car le montant de vos augmentations par la suite sera indexé sur celui-ci.
Sachez négocier votre salaire à l’embauche pour ne pas laisser plusieurs milliers d’euros sur la table.
Les principes sont les mêmes que lorsque vous négociez une augmentation salariale.
Les grilles de salaire peuvent être plus ou moins rigides en fonction du secteur ou de l’entreprise dans laquelle vous postulez.
Mais il y a toujours une marge de manoeuvre, qui est plus importante dans les niveaux de hiérarchie élevés, compte tenu de l’expérience que vous apportez.
En conclusion
Vous souhaitez apprendre à vous démarquer en entretien de recrutement, pour mettre toutes les chances de votre côté, développer des compétences qui vous serviront dans de nombreux autres contextes, identifier les forces de votre parcours et valoriser vos expériences ?
Je vous propose le programme Démarquez-vous en Entretien.
Ce programme comprend :
- Un regard expert sur votre parcours
- Des sessions de coaching
- Un accompagnement tout au long du processus et pour votre négociation salariale
- Le développement de compétences de leadership & communication
- Un travail ! 😉
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